La magie a disparu ...
Cette série, La Livrerté, devait paraître photo par photo mais la Baraque s'arrête aujourd'hui.
Je m'en excuse auprès de Damien, mais en compensation sa série restera définitivement à la une.
Je m'excuse aussi auprès de Grâce, Thierry, Allison dont certaines photos n'ont pas été publiés et je remercie tous les autres participants réguliers de ce blog, Tévi ou Alain-Michel en particulier.
Mais comme disait John Lennon :
"The dream is over,
And so dear friends,
You just have to carry on,
The dream is over"
La magie a disparu.
Il restera vos photos, vos mots, cette chaude ambiance et vos messages de sympathie.
Cela me laissera plus de temps pour lire et donc, comme le dit si bien Damien, être plus libre.
"Lire, c'est la liberté car nos lectures sont d'abord le résultat de notre libre choix.
Lire, c'est la liberté d'aller au bout ou non d'un ouvrage, d'approfondir un auteur ou de passer à autre chose.
Lire, c'est la liberté parce qu'on a alors la possibilité de vivre d'autres vies, d'aller là où nous n'oserions pas forcément mettre les pieds.
Lire, c'est la liberté pour soi,un cocon dans lequel on se retrouve et où les autres ne sont pas admis sans toutefois qu'ils en subissent quelconque préjudices.
Lire, c'est la liberté en raison de l'influence que peuvent avoir nos lectures sur l'évolution de notre personnalité et de nos actes.
Lire, c'est la livrerté."
L'insoutenable légèreté de l'être© Damien Deniel
Il s'est décidé sur un coup de tête.
Cela faisait trop de temps
qu'il était hanté par les regards de Daniel day Lewis,
de Juliette Binoche et de Léna Olin.
Il se sent enfin prêt à ne pas forcément les retrouver.
Il a pris le livre,l'a payé et l'a fourré dans son sac de plage.
Il n'était plus question de renoncer.
The romantic young lady© Damien Deniel
Elle n'a pas levé le nez en me croisant.
J'ai juste eu le temps de voir le titre en anglais.
Elle était déjà passée.
Je me suis retourné et j'ai fredonné en moi-même:
"Comme dans ces nouvelles pour dames de Somerset Maugham".
Soléa© Damien Deniel
Le vent était froid et la mer qui remontait
apportait un brin de fraîcheur supplémentaire.
Elle semblait s'en moquer éperdument.
Elle était à Marseille, dans les pas de Fabio Montale.
C'était oppressant.
Elle jeta un coup d'œil au numéro de page.
Une bonne vingtaine encore.
Elle rentrerait une fois la trilogie terminée.
Jardin magazine© Damien Deniel
Il fallait bien trouver une solution pour régler le problème de cette forêt luxuriante et envahissante qui menaçait de les engloutir.
Si c'est un homme© Damien Deniel
Elle s'est adossée contre un bloc du Mémorial.Des enfants jouaient à cache-cache autour d'elle entrainant avec eux les mots et la souffrance.
N'oubliez pas que cela fut, Non, ne l'oubliez pas...