Pas de carte postale

Publié le par JiPhone

Deux envois pleins d'humanité de Stina, l'un aujourd'hui, "Pas de carte postale", le second demain, "Ou aller ? Pas sans Zouzou !".

 

Le premier est probablement le plus émouvant.

 

Avec un texte dépouillé parfaitement adapté à cette rencontre qui a l'air d'avoir laissé des souvenirs et des frustrations aussi de n'avoir pas été plus loin, peut-être.

 

Pas de carte postaleimg231x+© Stina

 

"C'était il y a longtemps, t'étais pas née.

J'ai rencontré Lévi chez lui, dans un foyer de retraite.

Pour un stage photo il fallait faire un reportage sur "une personne agée".

On s'est vu quelques après-midis, la dernière fois il était fatigué.

Je regrette ne pas lui avoir envoyé une carte postale de Paris."

Publié dans Stina

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
S
<br /> <br /> Merci Thierry pour ton passage - toujours les mots justes, je trouve.<br /> <br /> <br /> Et Accueil qui a si bien exprimé un compréhension de l'image.<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
T
<br /> <br /> Terrible. Et magnifique ! Saisissant et douloureux !<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
S
<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Je comprends bien ton com Tévi. J’attendais cette réaction : qu’il était déjà mort.<br /> <br /> <br /> Pourtant Lévi m’a appelé un mois plus tard et il voulait bien voir le résultat, il voudrait quelques photos pour ses filles. Je lui les ai données même si je me suis inquiété pour sa réaction<br /> (les autres photos n’étant guère plus gaies).<br /> <br /> <br /> Le lit vide symbolise l’absence de sa femme hospitalisée, qu’il visitait régulièrement depuis longtemps.<br /> <br /> <br /> Accueil, merci beaucoup.<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
T
<br /> <br /> Il a encore les yeux ouverts. Et le resteront.<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
A
<br /> <br /> Cela me touche beaucoup. Après les boucles d'or et les yeux bleus... le fin du parcours. On ne sait ce que regardent les yeux. Le mur blanc sans carte postale, sans image, sans rien qui accroche<br /> le regard ou la pensée. Il ne reste alors qu'à regarder en soi toutes les photos de sa vie.<br /> <br /> <br /> A rapprocher du joli portrait pétillant paru dans Vos photos d'une dame si gaie et acitve de 105 ans. Avec elle, la couleur, les objets, le sourire, la rencontre. Ici la photo montre parfaitement<br /> le désert. Que je redoute pour moi, bien sûr.<br /> <br /> <br /> Beau texte aussi. Sobre et court.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> On pou<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre