Envoyée spéciale à Dubai
Grâce nous propose une série de photos, soit-disant, de vacances mais visiblement, quand elle part, elle ne débranche ni sa tête ni son esprit critique...
Et c'est très bien comme ça !
DUBAI, toute en lumières !
et pour beaucoup, dans l'ombre....
© Grâce
Dans ce pays où les ouvriers du bâtiment triment jour et nuit, l’employeur confisque le passeport en échange du permis de travail et à la fin du contrat reconduit le travailleur immigré à l’aéroport.
Et même si les autorités exigent que les travailleurs soient bien traités par l’entreprise qui les emploie, certaines sociétés ne s’embarrassent pas toujours avec la réglementation (très simplifiée d’ailleurs).
Généralement mal logés et sous-payés, les ouvriers étrangers (femmes et enfants restent au pays), en majorité asiatiques et employés dans le secteur du bâtiment, expriment, depuis peu, de plus en plus ouvertement leur malaise.
Leur lieu de résidence est souvent un camp de baraques inachevées, établi à la lisière d'une cité résidentielle, et les cuisines, sans confort ni hygiène, ne sont que les dizaines de réchauds à gaz des locataires.
Le salaire mensuel ne dépasse guère les 600 dirhams (en fait de 100 à 180 euros selon la nationalité du travailleur) et le droit de grève comme le droit de former des syndicats n'existent pas à Dubaï.
Non couverts par les assurances, les accidents du travail sont légion et on dénombre un taux de suicide très élevé parmi cette population.